Exposition : Matteo Ricci, pionnier des échanges scientifiques Chine-Europe
Corum Saint-Jean, 17 rue Gaultier de Biauzat, Clermont-Ferrand, du 6 au 31 mai.
A partir du 6 mai et jusqu’au 31 mai 2013, au Corum Saint-Jean, 17 rue Gaultier de Biauzat à Clermont-Ferrand, entrée libre tout public.
Cette exposition itinérante présentée à l’UNESCO à l’occasion du 400èmè anniversaire de la mort de Matteo Ricci démarre une tournée parallèle en chine dans les Alliances Française et en France dans les Instituts Confucius.
Les retombées des travaux de Matteo Ricci, père de la sinologie, étaient déjà bien connues de nombreux scientifiques et chercheurs, l’année 2012 en a ouvert l’accès à un public plus large et dans ce sillage les années suivantes, en accueillant cette exposition (en 2011,2012…à Paris au Palais de la Découverte, à Bruxelles, à Nantes, au Mans, à Nancy, à Poitiers, en 2013 en chine), ont continué à faire connaître l’itinéraire singulier de ce grand passeur de culture).
A l’heure où la Chine a pris une place prépondérante dans les principaux enjeux du monde contemporain, il s’avère essentiel de se pencher sur la nature et l’histoire de ce qui scella ses premiers échanges avec l’Europe.
Lettré de la Renaissance italienne et mathématicien, Matteo Ricci fut le premier européen à assimiler la culture chinoise et le précurseur de l’échange des savoirs entre la Chine et l’Europe.
Parti de Lisbonne en 1578, ce missionnaire jésuite commença l’étude de la langue dans le sud de la Chine, puis fut autorisé par l’empereur à venir à Pékin en 1601. Là, sa maitrise de la langue et de la littérature chinoise, ses connaissances scientifiques, ainsi que sa remarquable personnalité, lui valurent la curiosité, mais aussi l’amitié de nombreux lettrés et mandarins de la Cour. Ensemble, ils comparent leurs savoirs respectifs et s’interrogent sur la compatibilité entre leurs visions de l’existence: d’un côté, le confucianisme, de l’autre le christianisme et la philosophie d’Aristote.
A sa mort, le 11 mai 1610, l’empereur permit que soit enterré à Pékin ce « Lettré d’Occident » qui allait désormais faire partie de l’histoire de Chine. Ses oeuvres allaient figurer dans l’Encyclopédie impériale.
C’est à Matteo Riccci et à son Histoire de l’Expédition chrétienne au royaume de la Chine que la France duXVIIème siècle a du ses premières connaissances sur la géographie, la tradition et les instituttions chinoises.